PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE – Contrefaçon de droits d’auteur : focus sur la compétence du droit de l’Union
Publié le :
30/05/2024
30
mai
mai
05
2024
Cass. com du 15 mai 2024, n°22-17.813
En application des articles 125, paragraphe 4 du Règlement UE n° 2017/1001 et 26, paragraphe 1er, du Règlement UE n° 1215/2012 du 12 décembre 2012, tout tribunal des marques de l’Union dont la compétence ne résulte pas des paragraphes 1er à 3 du premier texte, reste compétent pour connaître de l’action en contrefaçon portée devant lui, lorsque le défendeur comparaît sans contester sa compétence.
Il résulte de l’article 126, paragraphe 1er, du Règlement UE n°2017/1001, qu’un tribunal des marques de l’Union européenne, dont la compétence est fondée sur l’article 125, paragraphe 4 précité, est compétent pour statuer sur les faits de contrefaçon commis ou menaçant d’être établis sur le territoire de tout État membre.
Par un arrêt rendu le 15 mai 2024, la Cour de cassation, se fondant sur les articles 14 du Règlement UE n°2017/1001 et L.713-6 I 3° du Code de la propriété intellectuelle, que le titulaire d’une marque européenne ou française ne peut interdire à un tiers d’en faire usage, dans la vie des affaires, pour « désigner ou mentionner des produits ou services comme étant ceux du titulaire d’une marque », lorsque « l’usage de cette marque est conforme aux usages honnêtes en matière industrielle ou commerciale, et nécessaire pour indiquer la destination d’un produit ou service, notamment en tant qu’accessoire ou pièce détachée ».
Ainsi, la Cour affirme qu’en l’absence de doute raisonnable sur l’interprétation du droit de l’Union, il n’y a pas lieu de saisir la Cour de justice de l’Union européenne de la question préjudicielle suggérée par la partie défenderesse.
Lire la décision…
Historique
-
Est-il possible de corriger sa déclaration d’impôt après transmission ?
Publié le : 30/05/2024 30 mai mai 05 2024PODCASTSPas de panique, si vous pensez avoir commis une erreur dans votre déclaration d'impôts, vous êtes peut-être encore en mesure de procéder à une corr...
-
PÉNAL – Altération du discernement et peine d’emprisonnement ferme : le juge doit motiver sa décision eu égard aux faits d’espèce, à la personnalité et à la situation de l’auteur
Publié le : 30/05/2024 30 mai mai 05 2024Veille JuridiqueEn vertu de l’article 122-1 alinéa 2 du Code pénal, la personne qui était atteinte, lors des faits, d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant altéré son discernement ou entravé le contrôle de ses actes demeure punissable. Toutefois, la peine privative de liberté est réduite du tiers, sauf si la juridiction décide, par une décision spécialement motivée en matière correctionnelle, de ne pas appliquer cette diminution de peine...
-
PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE – Contrefaçon de droits d’auteur : focus sur la compétence du droit de l’Union
Publié le : 30/05/2024 30 mai mai 05 2024Veille JuridiqueEn application des articles 125, paragraphe 4 du Règlement UE n° 2017/1001 et 26, paragraphe 1er, du Règlement UE n° 1215/2012 du 12 décembre 2012, tout tribunal des marques de l’Union dont la compétence ne résulte pas des paragraphes 1er à 3 du premier texte, reste compétent pour connaître de l’action en contrefaçon portée devant lui, lorsque le défendeur comparaît sans contester sa compétence...
-
IMMIGRATION – Maintien en zone d’attente : la production de l'arrêté préfectoral portant création d'une zone d'attente n’est pas utile
Publié le : 29/05/2024 29 mai mai 05 2024Veille JuridiqueEn application de l’article R 342-2 du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile, la requête aux fins de maintien en zone d’attente doit être motivée, datée, signée et accompagnée de toutes les pièces justificatives utiles, notamment d’une copie du registre prévu au second alinéa de l’article L 341-2...