IMMOBILIER – Promesse de vente avec condition suspensive pendante au jour de la délivrance d’un congé pour vendre
Publié le :
27/07/2023
27
juillet
juil.
07
2023
Cass. civ 3ème du 6 juillet 2023, n°21-23.924
Dans une affaire portée devant la Cour de cassation le 6 juillet dernier, les propriétaires d'un bien immobilier avaient donné à bail d'habitation à un preneur pour une durée de trois ans, à effet du 15 août 2011.
Le 18 juillet 2011, bailleurs et locataire avaient conclu une promesse synallagmatique de vente portant sur le bien immobilier objet du contrat de location sous la condition suspensive d'obtention d'un prêt bancaire au plus tard le 14 août 2015.
Le 13 février 2014, les bailleurs ont délivré au locataire, un congé pour vendre, et le preneur les a alors assigné en résolution de la vente, en restitution de l'indemnité d'immobilisation et en paiement de dommages-intérêts.
En appel, la juridiction constate la résolution de la vente aux torts des bailleurs et les condamnent à la restitution de l'indemnité d'immobilisation ainsi qu'au paiement de dommages-intérêts en application de la clause pénale, au motif que le congé pour vendre, alors qu’une promesse de vente avait été conclue avec le preneur sous la condition suspensive d’obtention d’un prêt, toujours pendante au moment du congé, avait été délivré sans explications, et différait la promesse synallagmatique de vente.
Pour la Cour d’appel, ce congé, qui impartissait à l'acquéreur un délai plus court pour réaliser la vente, démontrait la volonté univoque des vendeurs de mettre fin à la relation contractuelle et de renoncer au transfert de propriété en exécution du compromis.
Malgré le pourvoi des bailleurs, la Cour de cassation confirme la décision de la seconde juridiction, et précise que cette dernière n’était par ailleurs pas tenue de procéder à une recherche sur l'obtention d'un prêt, par le preneur, à la date de délivrance du congé.
Lire la décision…
Historique
-
IMMOBILIER – Promesse de vente avec condition suspensive pendante au jour de la délivrance d’un congé pour vendre
Publié le : 27/07/2023 27 juillet juil. 07 2023Veille JuridiqueCass. civ 3ème du 6 juillet 2023, n°21-23.924
Dans une affaire portée devant la Cour de cassation le 6 juillet dernier, les propriétaires d'un bien immobilier avaient donné à bail d'habitation à un preneur pour une durée de trois ans, à effet du 15 août 2011... -
RURAL – L’annulation du congé pour reprise fait disparaître le congé et ouvre droit à la réparation du préjudice du preneur
Publié le : 27/07/2023 27 juillet juil. 07 2023Veille JuridiqueCass. civ 3ème du 6 juillet 2023, n°22-11.385
Saisie d’un litige où des bailleurs avaient délivré au preneur, titulaire d'un bail rural à long terme portant sur des parcelles de terres leur appartenant, mises à dispositions d’une exploitation agricole à responsabilité limitée (EARL), un congé aux fins de reprise par leurs fils, une Cour d’appel avait condamné les preneurs à payer à l’EARL et au preneur, une certaine somme en réparation de leur préjudice moral... -
SOCIÉTÉS – Gérant de SARL ancien salarié d’une société concurrente : cumul de réparation entre détournement de clientèle et rupture brutale des relations commerciales
Publié le : 26/07/2023 26 juillet juil. 07 2023Veille JuridiqueCass. com du 28 juin 2023, n°22-10.184
Pour la Cour de cassation, le gérant d’une Société à Responsabilité Limitée (SARL) engage sa responsabilité pour faute de gestion, commise à l’encontre d’une autre société au sein de laquelle il était auparavant salarié... -
PUBLIC – Sanction disciplinaire : entrée en vigueur d’une exclusion temporaire en cours d’arrêt maladie
Publié le : 26/07/2023 26 juillet juil. 07 2023Veille JuridiqueConseil d’État du 3 juillet 2023, 3ème et 8ème chambres réunies, n°459472
Au cas d’espèce, un agent placé en congé de maladie s’est vu appliquer une sanction d’exclusion temporaire de ses fonctions. L’agent a dès lors agi afin d’obtenir l’annulation de la sanction et le recouvrement des rémunérations non perçues pendant la durée de ladite sanction...